Langage corporel du chien : les essentiels à connaitre

Même si le chien n’est pas doté de parole, il est capable de communiquer de différentes façons. À part les aboiements, il se sert notamment d’un langage corporel. Pour comprendre ses émotions, il vous suffit ainsi de faire attention au langage corporel du chien.

Les postures lorsque le chien est calme

La posture, la position des oreilles et les mouvements de la queue sont des indices sur le langage corporel du chien. Lorsque l’animal est calme et qu’il ne ressent aucune émotion en particulier, cela se reflète sur sa posture. Il va notamment se tenir droit sur ses quatre pattes, avec la queue droite effectuant éventuellement un léger mouvement de balancier.

Ses oreilles sont droites et sa gueule est légèrement ouverte. Le chien adopte également cette posture lorsqu’il se sent en confiance. S’il adopte cette posture en présence d’un congénère, il indique son indifférence.

Lorsqu’il souhaite plutôt montrer à son congénère qu’il est amical, les deux chiens vont se tenir côte à côte en se reniflant le derrière. Leur corps sera légèrement incurvé pendant qu’ils remuent la queue. C’est un moyen utilisé par le canidé pour se socialiser et il se peut d’ailleurs qu’il tente de faire la même chose lorsqu’il rencontre de nouvelles personnes.

Lorsqu’il est joyeux, le langage corporel du chien est plus facile à déchiffrer. La queue qui remue est évidemment l’indice le plus flagrant. Cependant, il faut se méfier, car une queue qui remue ne signifie pas toujours que le chien est content. Il faut prendre en considération le positionnement de la queue et l’amplitude de ses mouvements pour déterminer ce que l’animal ressent vraiment.

Les postures pour exprimer les autres émotions

Lorsque le chien est content, sa queue positionnée à droite va remuer d’une manière dynamique faisant presque bouger son arrière-train sous le même rythme. Sa gueule sera ouverte et sa langue pendante. Tout en ayant une démarche presque dansante, il peut se frotter à vous pour attirer votre attention.

Le langage corporel du chien lorsqu’il veut jouer est tout aussi facile à identifier. Il va en effet poser ses pattes en parallèle en avant avec le postérieur relevé et la queue qui remue. Pour vous inciter à le suivre, il va aussi laisser échapper quelques jappements, courir dans tous les sens et faire quelques bonds avant de revenir à sa position initiale.

Et enfin, lorsque le chien est concentré, il se tient droit avec les oreilles pointées vers une direction et la queue immobile. Il prend par exemple cette attitude lorsqu’il entend un bruit au loin et qu’il essaie de l’identifier. Son attention sera focalisée sur le bruit qu’il entend afin qu’il puisse réagir de la manière appropriée si le bruit provient d’une menace. Lorsqu’il est concentré, il peut ignorer vos appels ou vos sollicitations. C’est un langage corporel du chien souvent visible durant la chasse.

Les postures pour exprimer les émotions négatives

Le langage corporel du chien permet de savoir si votre compagnon éprouve un mal-être et qu’il ne se sent pas bien. En général, lorsque le canidé est stressé, il peut par exemple se mettre à bâiller. Sa queue est basse, il a le regard fuyant et il se lèche régulièrement les babines. Il se met également en état de vigilance permanent et le moindre bruit peut le faire sursauter.

Lorsqu’il est dans cet état, il peut difficilement obéir à vos ordres et il y a même des risques qu’il devienne agressif. S’il s’agit d’un état temporaire, alors il ne faut pas trop s’inquiéter. Un chien qui a peur des feux d’artifice agit parfois de cette manière durant les tirs et ne redeviendra normal que le lendemain. Mais, quand l’animal adopte ce comportement stressé trop souvent et sans raison apparente, l’intervention d’un vétérinaire est requise.

Le langage corporel du chien se manifeste de différentes manières lorsqu’il a peur. Généralement, ses oreilles seront repliées à l’arrière et avec la queue entre les pattes, il gardera son corps au plus près du sol. Dans cette posture, il cherchera à se mettre à l’abri et s’il ne trouve aucun refuge il peut alors montrer des signes d’agressivité dans le but de se défendre.

S’il n’a pas tout à fait peur et s’il se sent plutôt menacé, le langage corporel du chien sera différent. Il va clairement afficher des signes d’agressivité pour impressionner les individus ou animaux qu’il veut repousser. En plus de montrer les crocs tout en grognant, il va relever son corps pour avoir l’air plus imposant. Ses poils vont également se hérisser et sa queue peut être tendue ou se balancer lentement.

Il peut aussi claquer régulièrement ses dents pour simuler les coups de mâchoires. C’est un langage corporel que n’importe quel chien peut comprendre facilement. Si vous êtes face à un chien inconnu qui se comporte ainsi, il vous est conseillé de ne pas ignorer ce message d’avertissement émis par l’animal. Puisque le chien est habituellement pacifique, il n’attaquera pas si vous effectuez les bons gestes. Face à un chien menaçant, il faut par exemple éviter de lui tourner le dos et de courir.

Les autres postures

Pour communiquer avec son maitre, un chien peut réaliser plusieurs gestes selon son apprentissage ou ses propres réflexes. Ainsi, il peut par exemple vous donner la patte pour vous demander quelque chose (pour manger ou pour jouer).

Votre chien va également se mettre sur le dos dans différentes situations. Face à un congénère, s’il est allongé et qu’il a aussi les pattes tendues, cela indique souvent sa soumission. Parfois, il adopte cette posture lorsqu’il ne veut pas obéir à son maitre. Sinon, il peut aussi développer le réflexe de se coucher sur le dos lorsqu’il veut se faire pardonner après avoir commis une bêtise. Et enfin, cette posture peut indiquer qu’il est heureux et épanoui.

Dans l’ensemble, le langage corporel du chien est très fourni puisqu’il lui permet de s’exprimer dans différentes situations. Certains de ces langages peuvent être innés tandis que d’autres dépendent de l’éducation de l’animal. Parfois le message que le chien envoi à travers ce langage est facile à déchiffrer. Dans d’autres cas, il faut être attentif afin de remarquer les éventuels problèmes.