Intelligence du chat : définitions et caractéristiques
L’intelligence du chat a depuis longtemps intrigué de nombreux chercheurs. Pourtant, ce n’est que depuis peu que des recherches ont été entreprises à son sujet. Les scientifiques ont accordé plus d’importance à l’étude de celle du chien. Les recherches ont permis de démontrer que les chats que l’on considérait toujours comme des animaux qui agissent par instinct sont en fin de compte des êtres intelligents. Saviez-vous qu’ils disposent normalement d’un QI entre 90 et 100 ? Ceux d’entre eux qui en ont au-dessus de 125 pourraient briller en embrassant des carrières intellectuelles. Parlons en détail à propos de l’intelligence du chat : sa définition et ses caractéristiques.
Définition de ce qu’estg l’intelligence du chat
L’intelligence rassemble les différentes capacités d’un individu à connaitre et comprendre, mais aussi à apprendre et raisonner. Elle se manifeste de manière tout à fait différente chez les différentes espèces appartenant au règne animal dont font partie l’homme et le chat. Depuis toujours, les animaux sont connus pour agir par instinct. On parle alors de capacités primaires d’agir et de réagir. Par exemple, la prédation est innée chez le chat. Le chaton n’apprend pas à chasser, car il sait le faire naturellement. Il ne fait qu’améliorer sa technique par mimétisme en grandissant auprès de sa mère.
Toutefois, la réaction d’un chat peut être surprenante lorsqu’un changement s’opère dans son environnement. C’est aussi le cas lorsqu’il fait face à une nouvelle situation. Il est parfaitement apte à apprendre et retenir en mémoire, voire apte à raisonner à certains moments. C’est ainsi que se résume l’intelligence du chat.
Les caractéristiques de cette intelligence
L’intelligence du chat soulève encore énormément de questions chez les scientifiques. Toutefois, on sait que tous les chats naissent avec une même faculté d’apprentissage, de raisonnement et de mémorisation.
La capacité d’apprentissage du félin
L’intelligence du chat évolue en fonction de sa capacité d’apprentissage. Il faut dire qu’au contraire de ce qu’on croit, l’intelligence d’un chat est aussi pointue que celle d’un chien. S’il est plus difficile d’éduquer le félin, c’est surtout à cause de son caractère insoumis et paresseux. Sinon, il est tout à fait possible de lui apprendre à effectuer des gestes spécifiques comme présenter la patte, s’asseoir, sauter d’un endroit à l’autre, etc.
Par ailleurs, chez le chat, il existe deux voix d’apprentissage la voix du conditionnement opérant et celle du conditionnement répondant. Avec l’apprentissage par le conditionnement opérant, le chat est apte à reconnaitre le type action qui peut engendrer une conséquence qui lui est bénéfique. C’est par exemple le cas lorsqu’il tourne autour de vous en miaulant et en se frottant à vous et en réponse, vous lui donnez des friandises. Soyez certain qu’il recommencera, car il a compris que c’est en agissant de cette manière qu’il peut obtenir ce qu’il veut de vous.
Quant à la voix du conditionnement répondant, appelée aussi réflexe pavlovien, l’apprentissage se fait par association. Après un évènement A, c’est toujours l’évènement B qui se produit. Au fur et à mesure que cela se répète, le chat comprend et il anticipe. C’est le cas lorsque vous faites du bruit avec son écuelle. Il sait que lorsque ce bruit résonne, il reçoit ensuite sa nourriture. Donc, il accourt vers son écuelle dès qu’il perçoit ce bruit caractéristique.
Les capacités de raisonnement du chat
Des études en rapport avec l’intelligence du chat ont été réalisées en 1950. Ils ont permis de démontrer que les animaux ont la capacité à résoudre des problèmes rudimentaires.
Cette capacité de résolution est l’une des trois grandes capacités cérébrales sur lesquelles repose l’intelligence. La deuxième capacité est celle à faire preuve d’abstraction. Par exemple, pour le chat, la litière est associée au besoin de déféquer. Même si vous changez celle de votre chat, il continuera à l’associer à ce besoin particulier. La troisième capacité est celle de raisonner dans un contexte donné. Le chat sait ce qu’il doit faire s’il a faim ou s’il a envie qu’on le caresse. Autrement dit, il raisonne en fonction de ce dont il a besoin. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’il aille résoudre des problèmes trop difficiles et qui n’ont rien à voir avec ses besoins primaires du moment.
Ses capacités de mémorisation
Comme chez les humains, l’intelligence du chat dépend de ses capacités de mémorisation. Le chaton se construit une personnalité au cours de ses 8 premiers mois de vie. Ses compétences cognitives et sociales s’améliorent progressivement et il apprend à se conduire comme un chat adulte. Pour ce faire, il stocke en mémoire tout ce qui se produit dans son environnement. Sa mère lui inculque les notions de vie comme la chasse, les relations sociales et la communication et il les retient.
En résumé, l’apprentissage repose sur l’observation et la mémorisation, mais aussi sur l’adaptation et le mimétisme.
Comment stimuler et influencer cette intelligence chez le chat ?
L’intelligence du chat peut être tout à fait différente d’un individu à l’autre. La raison en est que les différentes capacités dont on a parlé précédemment ne sont pas déployées au même niveau chez tous les chats. Il y a certains chats qui sont de nature paresseuse, froide et peu ouverte à l’apprentissage. D’autres en revanche sont plus enthousiastes. S’ils se montrent plus ouverts, c’est surtout parce qu’ils savent que c’est une manière de parvenir à soulager leurs besoins et non pour chercher à satisfaire leur maitre comme le font les chiens.
Il a été constaté qu’un chat qui évolue dans un environnement stimulant parvient à déployer toutes ses capacités de manière rapide et efficace. Dans ce milieu, il peut gambader, expérimenter, jouer sans être réprimandé, toucher, sentir, etc. Pour lui, c’est un véritable milieu de découverte et d’expérimentation dans laquelle son intelligence se développe progressivement en étant mise à l’épreuve.
Il est recommandé à tous les propriétaires de chat de les stimuler en jouant avec eux, et en leur montrant de nouvelles choses ou accessoires. De cette manière, ils peuvent mémoriser les textures, les formes et les odeurs et savoir ce qu’ils doivent en faire.