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Bien que son nom semble laisser penser le contraire, le chat Javanais ne vient aucunement de l’île de Java. Il est affilié au Balinais et, de surcroît, trouve son origine aux États-Unis. Si le Balinais fit son apparition dans les années 20, ce n’est qu’en 1950 que des élevages consacrés au développement de la race eurent lieu. Ils ont été entrepris par Marion Dorsey aidée d’Helen Smith. En plus de donner naissance au Balinais, les programmes d’élevage ont également permis de créer d’autres spécimens dont les traits de caractère différaient du Siamois et du chat Balinais. Pour les distinguer de leurs congénères, les éleveurs leur donnèrent le nom de Javanais. Si le Javanais est considéré par la Fifé comme étant une race de chat à part entière, la CFA le considère comme une variété de Balinais. Encore très peu répandu en Europe, découvrez dans cet article les traits distinctifs de ce chat dont la classification demeure très mitigée.
Il est vrai que le chat Javanais ressemble au Balinais, mais que des traits caractéristiques le distinguent de son proche cousin. Selon le LOOF, ce félin dispose d’un corps au format oriental. De taille moyenne, il mesure entre 30 et 35 cm pour un poids pouvant aller de 2 à 6 kg.
Il présente une silhouette longiligne et svelte marquée par des pattes élancées. Jouissant d’une morphologie aux formes harmonieuses, il dispose d’une fine ossature. C’est un chat au corps musclé. En dépit de la compacité de son physique, il demeure agile et souple.
Son cou est en parfaite adéquation avec le reste de son physique. À la fois long et fin, celui-ci supporte une tête allongée de forme triangulaire. Son crâne est marqué par un front légèrement bombé. Son visage présente des joues plates, mais le standard accepte également les bajoues chez les mâles. Un petit menton bien ferme ainsi qu’un nez long et droit viennent dessiner les traits de son visage.
De taille moyenne, les yeux de ce félin se présentent en forme d’amandes. Bien espacés entre eux, ils s’inclinent légèrement vers le fin museau de l’animal. Le Javanais se démarque du Balinais par la couleur de ses yeux qui sont d’un vert intense. Notez que les yeux vairons sont également admis par le standard, mais uniquement pour les particolores.
La forme triangulaire de la tête du Javanais est accentuée par ses oreilles. Celles-ci sont grandes, larges à la base et se terminent en des bouts arrondis.
Sa queue est fine, mais reste parfaitement bien garnie en poils. Assez longue, elle est légère et le chat la porte telle une plume d’autruche. Le Javanais est une version à poil mi-long du Balinais. Sa fourrure est composée de poils soyeux, couchés tout le long de son corps. Si les flancs présentent des poils relativement longs, ceux présents sur les épaules de ce chat sont plus courts. Si la présence d’une culotte à hauteur de la queue de l’animal est admise, le standard ne tolère pas les collerettes. Notez que le Javanais est dépourvu de sous-poil.
Concernant la couleur de la robe, toutes les teintes et variations sont admises. En revanche, le standard réserve le colour point au Balinais et au Siamois.
Le chat Javanais est un petit félin bavard. Il n’hésite pas à donner de la voix pour établir le contact avec ses maîtres. Bien que le son de sa voix soit mélodieux, il peut finir par en agacer plus d’un. C’est un chat qui aime capter l’attention de ses maîtres. Très attaché à ces derniers, il a également tendance à se comporter comme un chien. Il suit les moindres faits et gestes de ses propriétaires dans la maison et apprécie surtout d’être au centre de toutes les attentions.
Pouvant parfois être collant, il aime être la coqueluche de toute la famille. D’ordinaire sociable, c’est un petit séducteur qui déteste être concurrencé par ses congénères. Il dispose d’un fort tempérament et à tendance à vouloir être l’égale des humains. Intelligent, il sait s’attirer les bonnes grâces des membres de sa famille adoptive. Son besoin irrépressible de toujours s’affirmer peut le conduire à être très têtu par moment.
C’est également un chat très actif et dynamique. Vif, il a besoin d’espace pour satisfaire son besoin perpétuel de se dépenser. C’est plus un chat d’extérieur que d’intérieur. Une vie en appartement ne lui convient pas. Sportif, c’est aussi un grand joueur qui a besoin d’exercices pour se sentir bien. Grimper est son activité favorite. Disposer d’un arbre à chat en intérieur est indispensable pour assurer le bien-être de cet animal. Son instinct de chasseur est très développé. Il aime traquer les petites bêtes en extérieur.
Généralement, le chat Javanais peut vivre entre 13 et 19 ans. C’est un petit félin à la santé robuste. Il peut néanmoins souffrir de certaines pathologies génétiques telles que l’amyloïdose. C’est une maladie du foie qui demeure incurable à ce jour. Un chat atteint de cette pathologie peut souffrir d’insuffisances rénales chroniques. Très souvent, l’animal meurt avant ses 5 ans.
Tout comme le Balinais, le Javanais peut développer une atrophie progressive de la rétine. Il n’est pas rare que ce chat soit aussi victime d’un strabisme ou d’un glaucome. Pour cette raison, il convient de vérifier régulièrement ses yeux. Comme tout autre félin domestique, le Javanais doit faire l’objet de soins préventifs pour éviter de contracter les maladies touchant habituellement les chats (rage, leucose, typhus, coryza.). Et pour éviter de vous ruiner dans la prévision de ses soins, souscrivez le chat à une assurance adaptée.
Question alimentation, ce chat peut se contenter d’une nourriture industrielle comme d’une nourriture ménagère. Il est important de lui procurer une alimentation de qualité et qui soit adaptée à son âge et à son niveau de dépense au quotidien. Il faut également veiller à ce que sa nourriture couvre l’intégralité de ses besoins nutritionnels.
Dans le cas où le Javanais serait encore jeune, il est recommandé de ne pas modifier son régime alimentaire. Cela risque de causer des problèmes intestinaux chez le chaton.
En moyenne, le prix d’acquisition d’un chat Javanais est compris entre 900 et 1 100 €. Les prix de vente vont surtout en fonction des élevages, de la conformité du spécimen au standard et suivant son âge.
Si l’entretien de ce félin demeure relativement simple, il convient de brosser sa fourrure de manière régulière pour éviter la formation de nœuds sur celle-ci. Outre les dépenses à effectuer pour les soins de l’animal et son alimentation, un budget annuel compris entre 200 et 350 € est nécessaire pour assurer son entretien de manière générale
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