Boxer : Prix de ce chien, Caractère, Santé, Alimentation

Le chien Boxer tire ses origines des terres allemandes. Apparu dans le courant du XIXe, il naquit de l’accouplement d’un Bulle dog anglais avec un Bullenbeisser également connu sous le nom de chien de taureaux du Brabant. Ce dernier, aujourd’hui disparu, a légué au Boxer ses qualités de chien de défense. C’est en 1895 que le chien Boxer fut présenté pour la première fois et sept ans plus tard, le standard de la race fut déterminé de manière officielle.

Appartenant à la catégorie des molossoïdes, le chien Boxer est un canidé à la carrure massive. Son corps compact est charpenté par une puissante ossature. Il présente une silhouette légèrement carrée, marquée par des formes bien soulignées. Des membres très droits et robustes viennent soutenir un thorax très développé. Son dos et ses reins sont courts, mais puissants. À la fois larges et musclés, ils dénotent de la puissance de l’animal.

La tête du Boxer est de forme carrée. Bien qu’imposante, elle demeure parfaitement proportionnée au reste du corps. Le visage de ce chien est marqué par un large museau et un nez légèrement retroussé. Son crâne arbore des formes harmonieuses tout en étant étroit et cubique. Cette race de chien présente une tare génétique dite prognathe qui fait que sa mâchoire inférieure présente une saillie très marquée. Cette particularité est souvent interdite chez d’autres races, mais chez le Boxer, elle figure parmi les traits distinctifs imposés par le standard.

Le chien porte des oreilles de taille moyenne, attachées haut. Celles-ci sont tombantes, larges à la base et évasées vers des pointes arrondies. Les yeux de ce canidé sont de taille moyenne et ne sont pas non plus trop enfoncés. Le regard du Boxer est loin d’être menaçant, et reflète davantage l’intelligence de l’animal. Ses paupières présentent des contours foncés et ses yeux arborent une tonalité brun foncé. Sa queue, portée assez haut, est de longueur moyenne.

Le Boxer est un chien à poil court. Sa fourrure est formée par des poils de couverture portés ras et très près du corps. Le standard de la race admet les robes bringées ou fauves. Des nuances de blancs sont acceptées à condition que celles-ci n’excèdent pas le tiers de la fourrure. Suivant les variétés, certains individus présentent des nuances de fauve, dont le fauve rouge.